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Pour l’Union européenne et pour la zone Euro, les projections de croissance économique sont contrastées. Par exemple en France et au Royaume-Uni, la croissance annuelle prévue l’année 1 est déficitaire par rapport aux prévisions. L’Allemagne est la seule grande économie européenne en concordance avec les approximations de croissance estimées par le FMI. Même si les grandes économies européennes ont pour la plupart affiché des résultats de croissance annuelle légèrement en deçà des estimations, globalement, au niveau des pays de l’Union européenne, la croissance annuelle annoncée par le FMI reste valide.
Le FMI espère que l’Europe maintiendra son rythme de croissance actuel jusqu’en année3, mais elle ne peut s’empêcher d’être pessimiste en raison de la dette publique qui pèse sur de nombreux pays européens et qui tôt ou tard influencera négativement l’économie mondiale. La croissance est fortement influencée par le niveau des investissements et la création d’entreprise. Les nombreuses réformes budgétaires et fiscales qui vont se produire en Europe vont faire diminuer la confiance des entrepreneurs et des investisseurs. L’Europe doit à la fois assurer l’équilibre de ses finances publiques tout en ne perdant pas les investisseurs et entrepreneurs étrangers qui sont le moteur de la croissance économique.
La cible de 2 %, fixée par la Banque centrale européenne (BCE), est dépassée depuis longtemps. Pour le capital des épargnants, c'est l'un des risques majeurs.
Après avoir été positive de 2 % à la période 1, elle dépasse 8 % dans l'Union depuis le début de l'année. Elle est portée par la hausse du prix des matières premières, mais également par le recours à la planche à billets.
Pour de nombreux experts, cette tension est durable et l'inflation devrait encore augmenter, pour dépasser les 10%. Selon eux, un nouvel ingrédient risque de provoquer cet emballement : la hausse de salaires en Europe. La demande de matières premières dans les pays en développement, se traduira également par une hausse du prix des produits importés. À très court terme, ce dérapage des prix est particulièrement inquiétant alors que l'économie est atone.
Des liquidités... pour le jour d'après
D'ores et déjà, à un peu plus de 8 % par an, elle ne fait pas l'affaire des épargnants qui ont placé leur argent sur des produits liquides. À 3 % net, le placement ne rapporte ainsi plus rien en termes réels. C'est encore pire pour les livrets bancaires qui supportent impôts et prélèvements sociaux (32,5 % désormais) et rapportent environ 1,2 % net.
Cependant, si les prix repartent, ces placements à court terme seront les mieux placés pour en profiter, car le mouvement s'accompagnera d'une hausse des taux de la BCE (pour freiner l'envolée des prix) ; hausse qui se répercutera sur les rendements de l'épargne à court terme.
Un taux de découvert bancaire en hausse
Face à la faible croissance économique et à l’aide de la BCE, le taux d’intérêt des emprunts sera maintenu à 10% mais le taux de découvert passe à 18%.
Pourquoi le prix des matériaux composites est -t-il entrain de flamber? Cette question, tout le monde se la pose, et chacun à ses éléments de réponse. Parmi ceux-ci, figurent en général l’augmentation des besoins de la Chine et des USA. Largement répandue, cette idée est pourtant discutable. Oui, la production explose au niveau mondial, sans aucun doute mais ce n’est pas la seule raison.
Les difficultés logistiques auxquelles doit faire face l’industrie des matériaux et en particulier les composites à base de fibres expliquent le ralentissement des utilisations. D’une part, les capacités de production sont trop peu importantes. D’autre part, l’augmentation des volumes à transporter par fer ou par route n’est pas simple à gérer. Pour solutionner ces difficultés, les usines construisent donc des stockages de proximité mais cela semble très insuffisant
Existe-t-il d’autres raisons ? A priori non. Quoi qu’il en soit les cours des composants nécessaires à la fabrication des snowboards et des funboards atteindront 30 euros l’UC et les frais de main-d’œuvre à 40 euros l’UC, l’heure supplémentaire 45€ l’UC afin de maintenir le pouvoir d’achat.
La vraie réponse à cette hausse hors norme des cours mondiaux est probablement à chercher aussi du côté de la spéculation.