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5 octobre 2021 2 05 /10 /octobre /2021 09:54

Les frais financiers correspondent à trois types d'emprunt :

  • Les intérêts des emprunts des périodes précédentes qui figurent au passif du bilan tant qu'ils n'ont pas été totalement remboursés.
  • Les découverts ou en cours bancaires  qui apparaissent également au passif du bilan. Si votre trésorerie est égale à 0, c'est probablement que votre financement a été insuffisant.
  • Le nouvel emprunt nécessaire pour la prochaine période

Dans l'écran de décision le montant total des frais apparaît automatiquement  tout en bas afin que vous puissiez vérifier vos calculs.

 

CONSEILS: Il est plus judicieux d'avoir un léger découvert bancaire qui correspondra exactement à vos besoins qu'une importante trésorerie qui est liée à un emprunt trop important. Une bonne trésorerie correspond à une valeur proche de zéro.

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4 octobre 2021 1 04 /10 /octobre /2021 07:38

A chaque décision je proposerai un aticle d'actualité qui parle de la crise dans un pays de l'Union européenne. Cette semaine se sera l'Italie après la crise politique et l'échec de monsieur Berlusconi pour renverser le gouvernement.

3 septembre 2013

Süddeutsche Zeitung Munich  

 

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“Fermé pour congés”

 

Les vacances se terminent pour les Italiens et beaucoup se retrouvent sans travail parce que leur entreprise a mis la clef sous la porte pendant l'été. Une situation qui tend à se généraliser, déplore la Süddeutsche Zeitung.

Thomas Fromm

 

Beaucoup d’entreprises du pays – des petites, pour la plupart – végètent dans le rouge depuis des années, victimes d’une récession interminable, qui n’a même pas pris fin au second trimestre, à l’heure où l’activité repartait pourtant dans le reste de l’Europe. Et rien n’augure d’une embellie à venir. Au contraire. Le pays, qui a perdu pendant des années un temps précieux en gravitant autour d’un seul homme, de ses intérêts économiques, de ses manœuvres politiciennes et de ses orgies nocturnes, ne trouve pas l’apaisement.

L’Italie devrait payer plus cher l’émission de ses obligations souveraines et les spreads repartiraient à la hausse. Or, le moment serait mal choisi : d’ici à la fin de l’année, pronostiquent les analystes, Rome va en effet devoir emprunter près de 65 milliards d’euros supplémentaires. Un surcoût de cet emprunt aurait des répercussions sur l’économie italienne – en étouffant dans l’œuf tout embryon de reprise.


Beaucoup d’entreprises italiennes en ont assez d’attendre. La coupe est pleine. Comme dans le cas du fabricant de pièces pour ascenseurs Hydronic Lift, à Pero, près de Milan, une entreprise qui ne voulait baisser le rideau que pendant trois semaines initialement, et qui n’a pas rouvert ses portes ce lundi. Ou celui de la société Firem, à Modène, fabricant de résistances électriques.

Si j’avais informé les employés de nos projets de délocalisation de la production à l’étranger, ils auraient occupé mon usine

Lorsque les 40 employés ont fait leurs valises, au début du mois, le directeur leur a souhaité de bonnes vacances. A peine les locaux étaient-ils désertés qu’il a commencé à démanteler l’usine. Direction la Pologne. "Si j’avais informé les employés de nos projets de délocalisation de la production à l’étranger, ils auraient occupé mon usine", s’est-il justifié. Ajoutant que son seul souhait était la survie de l’entreprise. Peu importe où.

Voici la troisième économie de la zone euro battue à plates coutures en termes de compétitivité et de productivité, reléguée sur le même plan que de nombreux pays africains. Les syndicats mettent en garde : les fermetures d’usine en catimini, sans préavis, sont devenues "en quelque sorte le sport national des entrepreneurs cet été".

Les intéressés se défendent. Trop de bureaucratie, à quoi s’ajoutent l’inefficacité, l’instabilité politique, une fiscalité assommante, sans compter la concurrence de l’économie souterraine. Et puis, la première entreprise d'Italie, Fiat, ne menace-t-elle pas elle aussi de délocaliser son siège aux Etats-Unis ?

Traduction : Jean-Baptiste Bor

 

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4 octobre 2021 1 04 /10 /octobre /2021 00:00

 

Pourquoi le prix des matériaux composites  flambe-t-il? Cette question, tout le monde se la pose, et chacun à ses éléments de réponse. Parmi ceux-ci, figurent en général l’augmentation des besoins de la Chine et des USA. Largement répandue, cette idée est pourtant discutable. Oui, la production explose au niveau mondial, sans aucun doute mais ce n’est pas la seule raison. Les difficultés logistiques auxquelles doit faire face l’industrie des matériaux et en particulier les composites à base de fibres expliquent le ralentissement des utilisations.

D’une part, les capacités de production sont trop peu importantes. D’autre part, l’augmentation des volumes à transporter par fer ou par route n’est pas simple à gérer. Pour solutionner ces difficultés, les usines construisent donc des stockages de proximité mais cela semble très insuffisant Existe-t-il d’autres raisons ? A priori non. La vraie réponse à cette hausse hors norme des cours mondiaux est probablement à chercher aussi du côté de la spéculation. Soyez vigilant.

 

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 11:42

Une double baisse de l’impôt des sociétés (IS) vient d’être proposée par le gouvernement. Le taux d’IS sera  ramené de 33% à 20% en 5 ans, concurrence fiscale intra-européenne oblige !


Lors de ses vœux aux forces vives de la nation (syndicats, patronat, associations), le premier ministre a proposé de ramener le taux de l’impôt sur les sociétés (IS) « en dessous de 20% en 5 ans », contre 33% aujourd’hui, pour « faire face à la concurrence fiscale entre les nations ». Il a rappelé que le taux d’impôt sur les sociétés dépasse de « près de 8 points la moyenne européenne ».

Le Premier ministre a par ailleurs proposé que ce taux d’IS soit abaissé autour de 10% pour les entreprises « qui distribuent autant à leurs salariés, sous forme de participation ou d’augmentation de salaires, qu’à leurs actionnaires ». « La participation, c’est une question de justice : les salariés doivent bénéficier d’une partie des profits qu’ils ont contribué à créer par leur travail ». De plus, il estime qu’il s’agit aussi d’une « arme puissante face au risque d’OPA hostiles ». 

 


Le taux normal d’imposition sur les bénéfices des sociétés est aujourd’hui de 33,33% en France

Au Royaume-Uni, le taux d’IS est autour de 30% ; en Irlande, il est de 12,5%. L’Allemagne, dont le taux est le plus élevé de l’Union Européenne, vient de le passer au 1er janvier de 38,65% à 29,8%. Une course à l’allégement est engagée par la plupart des membres de l’Union Européenne

 

 

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